top of page

KI-MUNTU

Création 2015

En résidence au Sillon-Caen (14) du 11 au 16 janvier 2016 dans le cadre des 20 ans de la Cie Mbongui-Bauntu, et en représentation samedi 16 janvier 2016.

11041876_381759305339654_5956854721126716430_o
DSCF4108

Le faire et le dire

Spectacle chorégraphique et musical pour 8 artistes

Conception/Chorégraphie : Jean-Aimé Saboukoulou-Kifoula

 

A partir du corpus commun de la danse Kongo, interroger les esthétiques des corps, épurer les folklores, déposer les bagages culturels pour remonter à la source du mouvement.

Au-delà des postures, libérer la virtuosité de la démonstration spectaculaire, pour que jaillisse la vie, pour retrouver la beauté essentielle et universelle du geste.

Pour aller quelque part, il faut être de quelque part !

Une œuvre de la maturité où l’artiste admet la simplicité.    

                         

« Pour cette nouvelle création 2015, qui marque les 20 ans de la compagnie M’Bongui-Bantu, j’ai souhaité retravailler avec des artistes ayant eu leur propre parcours, souvent  international, actuellement, résidant en France et avec lesquels  j’avais déjà travaillé à mes débuts, il y a un peu plus de 30 ans, au Congo »

 

Ki-Muntu se veut une création « carrefour » où le langage commun et les différents bagages alimenteront une question qui nous taraude :

Quelle danse pour une Afrique contemporaine

 

Note d'intention

*Les traces de l’Histoire… Ma démarche de création emprunte les chemins des traditions pour trouver les clés d’un futur encore dérouté par l’absence de traces assimilées de l’Histoire.

 

Chez les Kongo, le Muntu c’est l’homme, les Bantu ce sont les hommes.

Le Ki-Muntu c’est une philosophie et un art de vivre liés à la parole et au geste : pour trouver l’harmonie, l’homme devra contrôler à la fois sa parole et son geste.

 

Le Ki–Muntu c’est ce qui fait l’homme, le savoir être qui met en harmonie les Bantus et  donne au Muntu, sa créativité et sa fierté.

Ainsi, on peut être Muntu sans avoir le Ki-Muntu. Le Ki-Muntu s’acquiert par la transmission ancestrale des valeurs et par leur pleine assimilation : le verbe, la parole chantée, les expressions par le corps.

 

*Le geste … Qu’est-ce qui est à l’origine du geste, de l’impulsion du mouvement ?

 

Dans ce travail, je porte une réflexion sur l’idée du pas, à laquelle se réfèrent souvent les Kongos : « lu tambi ndélo », le pas glissant, chancelant qui finit par revenir au point de départ. La notion d’espace, de déplacement d’un point à un autre prend dès lors une importance particulière.

 

Nous explorons entre autres, le bitézo, un rituel Kongo, qui se caractérise par des sauts verticaux répétés dont le principe est de ne jamais déroger au code. Un de ses adeptes emblématiques fut André Matsoua, créateur de l’amicale internationale des étudiants africains en 1926 et pourfendeur de l’acculturation.

 

Bitézo - résistance - sortir de l’enfermement

 

Ma démarche ne dissocie pas danseur, musicien, chanteur, comédien. Mon envie d’éclairage porte sur l’interaction entre la danse, la musique et la parole.

A partir d’un corps peut-on développer autant de possibles ?

 

*Univers sonore

 

Un mélange de musique vivante et de musique enregistrée, cette dernière, présente comme des voix venues de là-bas. Le Ngoma, tambour des ancêtres, répand la parole et dit sur quel pied danser. C’est ce vocabulaire, ces codes que je veux mettre à nu pour laisser les corps exprimer des émotions puisées du plus profond de l’être.

Il ne s’agit ni d’interprétation, ni de jeux de rôle, mais d’invoquer l’esprit du Mbongui, espace de toutes les paroles au-delà de la musique, à la frontière du sacré et du profane, et de faire émerger le Ki-Muntu, l’harmonie, la rencontre entre le Muntu et les Bantu, entre l’individu et la société, l’humain et l’humanité.

 

*Construction – déconstruction – reconstruction

 

Au commencement, un plateau foisonnant de tout un florilège, une imagerie d’Épinal du ballet africain. Puis peu à peu les plans se resserrent, l’image s’arrête. Les gestes s’épurent pour donner à sentir, goûter ses essences. Passer par le vide, la feuille blanche, l’interrogation, puis redessiner les images, les formes, suivants de matériaux acquis au fil des rencontres avec d’autres univers. Penser le futur d’une nouvelle forme de danse, la danse intérieure, la danse de l’espoir, la danse de la vie.

Le cheminement de cette création se veut tout simplement fidèle au parcours artistique qui est mien.

   À partir d’une proposition artistique et chorégraphique arrivée à saturation, repartir aux fondements pour édifier sur de nouvelles fondations.

Distribution

Chorégraphe : Jean-Aimé Saboukoulou-Kifoula

Danseurs :

Jean Aimé SABOUKOULOU-KIFOULA

Gervais TOMADIATOUNGA

Marie Adeline CHOQUET

Musiciens :

Pierrick NZOUNGANI

Romaric BITSINDOU

Vincent LEGUENE

Comédien:

Rock Amédet BANZOUZI

Technicien, lumière / Son : Olivier POULARD

mbonguibantu-kimuntu
mbonguibantu-kimuntu
mbonguibantu-kimuntu
mbonguibantu-kimuntu
mbonguibantu-kimuntu
mbonguibantu-kimuntu
mbonguibantu-kimuntu
mbonguibantu-kimuntu
mbonguibantu-kimuntu
mbonguibantu-kimuntu
mbonguibantu-kimuntu
mbonguibantu-kimuntu

Création - Diffusion - Soutien

ETAPES DE TRAVAIL ET PRESENTATION PUBLIQUE DE TRAVAUX

●Avril 12 - Ancenis (44)  ●Mai 12 - Falaise (14) - festival Danse dans tous les sens - performance trio

●Juillet 13 - résidence à Aulendorf (ALL) ● Août 13 - Ouistreham (14) fête du port – performance avec 10 artistes ●Juillet 14 – Festival « In Off » à Saint Pourçain / Sioule (03) – Performance trio ● Du 27 Octobre au 01 Novembre - Résidence de création à Ancenis (44) ●Du 18 au 22 Novembre 2014, étape de travail et Performance – Ranville (14) ● Du 09 au 14 février 2015, résidence de création et présentation de travaux au CND - Centre National de la Danse (Paris)  ●Du 23 au 28 février 2015, Résidence de création et première représentation, à l’espace Buisson de Tourlaville (50)

 

DIFFUSION

●28 février 2015 : Première représentation à l’espace Buisson de Tourlaville (50)

●Juin 2015 :

*Date et lieu à déterminer pour la célébration des 20 ans de la Cie Mbongui-Bantu à Caen (14) ou à Hérouville (14)

*27 et 28 juin 2015 : représentations au théâtre du quartier libre à Ancenis, dans le cadre du festival Ningana.

 

A VENIR

Du 11 au 16 janvier 2016 : Dans le cadre des 20 ans de la Cie Mbongui-Bauntu, et après une semaine de résidence, d’exposition et débats, le spectacle Ki-Muntu sera donné les 15 et 16 janvier 2015, au Sillon-Caen (14)


 

SOUTIENS / PARTENARIATS

●Permanence parlementaire de Philippe DURON, député du calvados (14)

●CND, un centre d’art pour la danse, Pantin (93), accueil en résidence.

●Espace Buisson de Tourlaville (50), accueil en résidence.

●Association Ebène (14), porteur du projet.

●Mairie d’Ancenis (44), mise à disposition de lieu de répétition.

●Mairie de Ranville (14), mise à disposition de lieu de répétition.

Indications d'achats et données techniques standards

  • 4 000 €+ accueil d'une équipe de 8 personnes + 0.603€ /km au départ de Caen (14)

  • Arrivée en matinée, 10h pour le technicien réglages son et lumière

  • Arrivée à 12h pour les artistes

  • Filage fin d'après-midi, représentation le soir

  • Prévoir hébergement le soir de la représentation

  • Fiche technique son et lumière sur demande.

bottom of page