À PROPOS
La Cie Mbongui-Bantu, créée par Aimé Kifoula, permet à tout public, amateurs et professionnels, d’accéder à la culture africaine par ses créations chorégraphiques contemporaines et sa démarche pédagogique, au sein de différentes structures culturelles et institutionnelles.
Par la danse, les percussions et chants, Aimé Kifoula permet à chacun de prendre confiance en lui, de libérer son corps, ses émotions, de développer sa créativité, s’ouvrir à une autre culture, nourrir son imaginaire et interroger le monde.
Ma danse, qui prend racine dans ma culture africaine, inscrit ma démarche dans un questionnement permanent de celle-ci. Interroger les esthétiques gestuelles de la danse traditionnelle, remonter à la source du mouvement et faire une proposition pour un espace contemporain et universel.
PRINCIPALES CREATIONS CHORÉGRAPHIQUES
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Mbongui-Bantu ou la case commune (1996) Maison de l’Etudiant : 10 artistes en scène - Tournée o.d.a.c.c : décembre 1996
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Sujet d’un film documentaire de Jean-Jacques Lion (Ateliers du doc Basse-Normandie) 2004
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Suriya (2003) Tandem-Caen : 10 artistes en scène (même équipe de Mbongui-Bantu) : Nuit des musiques et cultures du monde, juin 2003 / Tournée o.d.a.c.c : décembre 2003 / Tournée Ville en scène : Octobre – mars 2004 / Tournée en Chine 2005, en Afrique 2004, en Belgique / Aide CG14/ARCHIPELS pour le développement en 2001 / Aide Odia 5K€ et CG14/ODACC 3,5K€ pour représentations à Brazzaville (juillet 2004)
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Ye-Nga (2006) Bâle (CH) - Aimé Kifoula, Eva Konté (danse) - Hyacinthe Massamba, Didier Dufour (musique)
Juin 2006: « Visueel Festival » Bruxelles (Belgique)
30 septembre 2006 et 06 mai 2007: Bâle (Suisse)
TANZTAGE BASEL édition 2006 et 2007
12 mai 2007: Festival « Danse de tous les sens » à Falaise
Samedi 20 octobre 2007: Centre Culturel de Braine l’Alleud (Belgique)
juin 2008: Nuit des musiques et des cultures: Théâtre de Caen
4 décembre 2008: Ville en scène - Département de la Manche - Quettehou -
Kili Kumi (2012) Jeune Public
Aimé Kifoula, Wenceslas Bazémo, Vincent Leguéné, musicien
Mai 2012 : rencontres Percu6mix-Blainville sur Orne 14
4 décembre 2012: Bieville-Beuville (14) -
Arbre à Palabre (2012) Espace des arts – Randonnai(61)
Aimé Kifoula & Randall Louhoumi - Kanza
22 novembre 2011: Carré du Perche-Mortagne au Perche(61)
8 décembre 2011: Salle d’O à Caen (14)
12 Mai 2012: Festival Danse de tous les Sens à Falaise (14) -
Ki-Muntu (2016) Le Sillon - Caen (14)
Aimé Kifoula, Gervais TOMADIATOUNGA, Marie-Adeline CHOQUET, Pierrick NZOUNGANI, Romaric BITSINDOU, Vincent
LEGUENE, Rock Amédet BANZOUZI
Technicien son et lumière: Olivier POULARD
28 février 2015: Espace Buisson - Tourlaville (50)
28 juin 2015: Théâtre du Quartier Libre - Ancenis (44)
15 et 16 janvier 2016: Le Sillon - Caen (14)
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La musique du Ki-Muntu (2018)
Aimé Kifoula, Pierrick Nzoungani, Patrick Martin, Vincent Leguéné, Oua-Anou Diarra
Résidence du 4 au 7 mars 2018: Relais culturel régional - Ducey (50)
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Il pleut des cordes (2018) Nuit des musiques et des cultures - Caen (14)
Aimé Kifoula et Eva Konté (danse), Clémence Gaudin (contrebasse)
26 mai 2018: Festival Danse de Tous les sens - Falaise (14)
Outre ses créations, la compagnie M’Bongui-Bantu diffuse son répertoire sous diverses formes dans le cadre d’événements, de fêtes associatives et des saisons en région Basse-Normandie, en France et à l’étranger. Entre 2010 et 2014 elle a donné quelque 65 représentations.
PARCOURS
Il m’a fallu plusieurs années dans la transmission et la création artistique pour réaliser toute la portée et le sens du nom qu’on m’a donné à ma naissance : “Saboukoulou”.
“Saboukoulou”, un nom prémonitoire à sens doubles et complémentaires. “Passerelle” et “faire preuve de sagesse” sont les deux significations de ce nom qui n’est pas celui de mon père mais le mien propre. En effet, au Congo, ton nom peut être choisi en fonction des circonstances de la naissance et aussi de la projection que l’on fait sur l’enfant, sa place et son rôle dans la société. Ma mission est de transmettre, créer du lien et permettre la création d’un espace où se croisent des chemins de vie divers. La danse, la musique et le chant sont des prétextes pour faire vivre cet espace qui n’a qu’un but : Vivre l’instant présent, laisser libre cours à sa créativité et trouver sa propre danse.
Si l’Afrique est le berceau de l’humanité – ce que je crois – alors il y a en chacun de nous un africain qui sommeille. J’aime bien l’idée de l’état animal qui nous ramène à l’essentiel d’un corps en mouvement, un corps en vie qui vibre au rythme d’une pulsation simple à l’instar d’un cœur qui bat.
Enfant de Brazzaville, c’est à l’Ecole du Cirque que j’appréhende dès l’âge de 9 ans l’espace scénique, et à 16 ans que que je m’initie à la chorégraphie au sein du Ballet National de la Jeunesse du Congo Brazzaville.
En septembre 1991, j’arrive en France et je suis engagé par des compagnies de danse, percussions et théâtre : Ballet Lemba (Paris), Ballet Libota (Paris) – tournées aux Antilles, en Suisse et en France.
En 1993, je m’installe à Caen et en marge de mes études de sciences économiques à l’Université de Caen, je crée la compagnie de danse et de percussions M’Bongui-Bantu (“MBongui” signifie “case commune”, lieu de partage et de ressource propre à chaque village congolais). Elle compte aujourd’hui 8 créations qui tournent en France et à l’étranger.
Ma démarche dansée, je la construis toujours en lien avec une musique vivante, jouée sur scène. Mon envie d’éclairage porte sur l’interaction entre la danse, la musique et la voix. Très souvent, le danseur peut se confondre au musicien.
Chorégraphe, danseur, percussionniste, chanteur et conteur, je m’attache depuis plus de vingt ans, à confronter et transmettre mon art dans l'exercice pédagogique auprès des enfants, des amateurs, des professionnels et au sein de différentes structures culturelles et institutionnelles. Stages et cours réguliers en France et à l’étranger rythment mon parcours.
Je suis agréé par l’Education nationale et le Ministère de la Culture pour les interventions en milieu scolaire.
En 2018, la Compagnie souhaite encore plus incarner le “MBongui”, la “case commune”, en créant son propre lieu de partage et de ressource, et développer les liens entre toutes les musiques de la diaspora noire.